La Coalition pour l’histoire appuie la ministre de l’Éducation, madame Marie Malavoy, dans sa volonté de revaloriser l’enseignement de l’histoire du Québec dans notre réseau scolaire et lui offre sa collaboration.
« Il est heureux que le gouvernement québécois passe enfin à l’action », déclare le porte-parole de la Coalition, l’historien Robert Comeau, qui rappelle que trois études récentes réalisées par la Coalition démontrent que l’enseignement de l’histoire, particulièrement de l’histoire du Québec, du Canada et du fait français en Amérique, souffre de graves lacunes.
Pour la Coalition pour l’histoire, « en adoptant des mesures pour corriger la situation, la ministre de l’Éducation répondra aux attentes d’une majorité de la population comme en témoigne un sondage réalisé par Léger Marketing en avril dernier qui révèle que les Québécois sont en majorité insatisfaits de la qualité de l’enseignement de l’histoire au Québec et, dans une proportion de 87%, considèrent important qu’à la fin de leur cours secondaire, les élèves aient acquis une bonne connaissance des grands moments et des grands personnages de l’histoire du Québec, alors que le programme actuel tend à effacer cet enseignement ».
Déplorant les réactions négatives du Parti libéral du Québec et de la Coalition Avenir Québec aux propos de la ministre de l’Éducation, M. Robert Comeau réaffirme que, pour la Coalition pour l’histoire, « la nécessité d’un enseignement de l’histoire de qualité, condition essentielle de la formation civique des jeunes et de l’intégration des personnes immigrantes, doit transcender toute partisannerie politique ».
Rappelons que la Coalition pour l’histoire regroupe notamment l’Association des professeures et professeurs d’histoire des collèges du Québec, la Fédération des sociétés d’histoire du Québec, la Fondation du Prêt d’Honneur, la Fondation Lionel-Groulx, le Mouvement national des Québécoises et des Québécois, la Société du patrimoine politique du Québec, la Société des professeurs d’histoire du Québec, la Société historique de Montréal, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois.