À chacun son histoire

Chronique de Richard Martineau parue sur le portail Internet de Canoë.ca

Il y a quelques semaines, sur les ondes de France Culture, le philosophe Alain Finkielkraut déplorait le fait que dans les cours d'histoire dispensés dans les lycées français, on s'intéresse plus à l'ap-port des minorités à la société française qu'à l'enseignement des hauts faits de l'histoire de France.

«Au lieu de dire aux différentes minorités : "Voici l'Histoire de France, c'est la vôtre", on leur dit : "On va vous enseigner l'histoire de votre communauté"», disait le philosophe.

Bref, on alimente le communautarisme au lieu d'encourager le vivre-ensemble.

Histoire nationale évacuée

Si l'on se fie à un rapport rédigé par la Coalition pour l'histoire, un regroupement d'intellectuels québécois qui a l'enseignement de l'histoire à coeur, c'est la même chose au Québec.