Absence de professeurs-chercheurs sur la question des patriotes dans les universités francophones

Bref résumé

Aucun département d’histoire francophone au Québec ne dispose d’un professeur-chercheur reconnu pour ses travaux sur les rébellions de 1837/1838.

Descriptif intégral

Depuis 2003, nous célébrons au Québec la « Journée nationale des patriotes », c’est dire toute l’importance que nous accordons aux rebellions de 1837/1838 dans notre histoire politique et nationale. Dans n’importe quel pays normal, il existerait au moins une chaire de recherche universitaire dédiée à des événements aussi considérables.

La Coalition pour l’histoire déplore que la recherche universitaire sur ces événements capitaux ne rencontre pas les attentes d’un public friand et curieux. En effet, aucun département d’histoire francophone au Québec ne dispose d’un professeur-chercheur reconnu pour ses travaux sur les rébellions de 1837/1838.

Une revue des effectifs professoraux montre que les seuls chercheurs universitaires reconnus pour leurs ouvrages sur les événements que nous commémorons aujourd’hui œuvrent à McGill et à Bishop tandis qu’aucun ne se retrouve dans des universités francophones.

En tant que ressource permanente, le professeur-chercheur est éligible aux subventions des organismes publics qui appuient la recherche fondamentale en sciences humaines (FQRSC et CRSH); il dirige également des étudiants et des étudiantes à la maîtrise et au doctorat qui nous permettent d’accroître nos connaissances.