Texte de Michel Sarra-Bournet dans Le Devoir, 22 octobre 2013.
Trop d’historiens, terrés dans leur tour d’ivoire, se contentent d’écrire dans des revues scientifiques qu’eux seuls lisent.
Depuis 2006, le Québec a été traversé par tant de débats au sujet de l’histoire qu’on ne peut pas s’empêcher de conclure que cette question est au coeur même de son identité.
Le nouveau programme d’histoire « nationale » de 3e et 4e secondaire, les 400 ans de Québec, la commémoration de la bataille des plaines d’Abraham, la monarchie et la guerre de 1812, la transformation du Musée de la civilisation en un Musée canadien de l’histoire, l’étude du Comité du Patrimoine canadien sur l’enseignement de l’histoire dans les écoles et la décision d’Ottawa d’allouer 12 millions dans la promotion de l’histoire canadienne, le nouveau cours obligatoire d’histoire du Québec dans les cégeps, tous ces sujets ont fait couler beaucoup d’encre.
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