L’Histoire, on le sait, est une science sociale en constante évolution. Chaque époque lui applique un prisme changeant selon l’avancée des connaissances et des recherches.
Il arrive aussi parfois que l’Histoire, combien facile à instrumentaliser sur le plan politique, devienne matière à manipulation.
Le Québec et le Canada - tiraillés depuis des lustres entre le nation-building canadien et un nationalisme québécois se déclinant en plusieurs écoles politiques -, étant de toute évidence loin d’être en reste dans le domaine.
Prenez-en ma parole de politologue dont la formation universitaire comprend aussi des études en histoire et son enseignement par la suite.
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