Une opinion de Denis Bombardier dans le Journal de Montréal, 28 juin 2019.
Les anglophones du Québec critiquent l’enseignement de l’histoire dans les écoles parce qu’ils prétendent qu’on ne consacre pas assez de place à l’histoire de tout le Canada. Le Devoir révélait mercredi que les « partenaires du réseau de l’éducation de la communauté anglophone » accusent le ministère de l’Éducation d’être « beaucoup, beaucoup centré sur l’évolution des Canadiens français au Québec ».
Les anglophones considèrent donc, sans qu’on s’en étonne, que nos cours d’histoire ne tiennent pas compte de la diversité de la société et qu’ils n’exposent pas les interprétations différentes des faits historiques. En clair, ils souhaitent une histoire commune.
C’est là où le bât blesse, peut-on dire. Car vouloir qu’une même approche serve à raconter l’histoire du Québec depuis la découverte du Canada par Jacques Cartier jusqu’à la conquête anglaise et ensuite la création de la Confédération en 1867 pose énormément de problèmes.
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