Article de Patrick White paru dans le Journal de Montréal
MONTRÉAL – Les résultats désolants de l’enseignement de l’histoire du Québec et du Canada sont tels qu’un sérieux coup de barre doit être donné pour mieux former les futurs enseignants, a conclu lundi une étude de la Fondation Lionel Groulx et la Coalition pour l’histoire.
Le rapport de 34 pages, rédigé par l’historien Éric Bédard et la chercheuse Myriam D’Arcy, a été présenté lors d’une conférence de presse par le président de la Fondation, Claude Béland.
Le constat est clair: les professeurs du primaire, du secondaire et du cégep ne sont pas qualifiés, et de grands pans de l’histoire du Québec et du Canada sont négligés dans les cours. Des exemples? La Conquête de 1759, les Rébellions de 1837, l’histoire constitutionnelle du Québec, la Révolution tranquille (1960-1966), les conscriptions de deux guerres mondiales, ainsi que la Guerre de Sept ans (1756-1763).
«L’offre de cours des départements d’histoire québécois néglige les grands événements de notre histoire nationale», a mentionné l’étude.