Article de Pierre Saint-Arnaud et La Presse canadienne dans L'actualité, 27 novembre 2017.
MONTRÉAL — Les enseignants de niveau secondaire sont mal formés pour affronter la réalité de l’école et ne sont pas assez formés dans les spécialités qu’ils enseignent, du moins pour l’enseignement de l’histoire, de la géographie et des autres matières qui doivent être couvertes dans les cours d’univers social.
C’est ce qui se dégage d’une étude réalisée par trois chercheurs du domaine de l’histoire qui ont passé au crible les programmes de formation des maîtres dans 14 universités québécoises et qui ont sondé plus de 200 enseignants.
L’enquête démontre que les enseignants estiment ne pas avoir reçu assez de formation dans la discipline qu’ils enseigneront, en l’occurrence l’histoire du Canada et du Québec: en fait, le cursus au secondaire a ajouté 200 heures de cours d’histoire du Canada et du Québec en deuxième et troisième secondaires, à raison de trois heures par semaine, mais les enseignants n’auront reçu que deux cours d’histoire du Canada et du Québec durant les quatre années de leur cheminement universitaire, ce qui représente à peine 10 pour cent de leur formation.
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