(Québec) Bien qu'il prête flanc à la critique, le nouveau cours d'histoire de troisième et quatrième secondaire a la faveur de la majorité des enseignants et historiens du Québec, qui le trouvent mieux construit et plus simple à assimiler pour les élèves.
«Il fallait réparer l'erreur de 2006. L'ancien programme avait des problèmes pédagogiques épouvantables et il fallait revenir à un enseignement de faits, de contenu», soutient Gilles Laporte, porte-parole de la Coalition pour l'histoire et ex-président du Mouvement national des Québécoises et Québécois.
Celui qui enseigne l'histoire au Cégep du Vieux-Montréal a vu fondre les inscriptions à son cours ces dernières années. «Les élèves arrivaient dégoûtés de l'histoire du Québec et du Canada. Franchement, on a une pente à remonter», lance-t-il.
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