Revue de presse

Éditorial d'Antoine Robitaille dans Le Devoir du 15 février 2016.

Faut-il enseigner l’histoire comme un récit ou, au contraire, la décortiquer avec les élèves pour qu’ils développent des compétences ? Au moment où l’on prépare une nouvelle version du cours d’histoire au secondaire, cet intéressant débat a ressurgi la semaine dernière dans nos pages. Selon nous, un compromis est possible. Malheureusement, les tenants du programme de 2006 le rejettent totalement.

Un texte d'Amélie Desmarais sur ICI Radio-Canada.ca, 8 février 2016.

Le nouveau programme d'histoire du Québec et du Canada qui est en ce moment à l'essai dans 30 écoles du Québec dont l'école secondaire du Rocher à Shawinigan permet aux élèves d'avoir une meilleure compréhension de leur histoire.

C'est ce que constate Luc Lacombe, qui enseigne le programme à quatre groupes de 3e secondaire de l'école du Rocher depuis septembre. « D'après mes résultats scolaires, je trouve que l'élève est plus en mesure de comprendre parce que je prends plus mon temps », explique-t-il.

Avec le nouveau programme, la trame chronologique est étalée sur deux ans, soit la 3e et la 4e secondaire alors qu'auparavant, les élèves en 3e secondaire étudiaient l'histoire de la société québécoise des origines à aujourd'hui. Puis, ils revoyaient cette même histoire en 4e secondaire, mais sous quatre grandes thématiques.

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Texte d'opinion de François-Xavier Delorme, enseignant au secondaire à Montréal, publié dans Le Devoir du 6 février 2016.

Article de Robert Dutrisac dans Le Devoir, le 14 juin 2015.

Le chef libéral Philippe Couillard croit que l’histoire du Canada doit être mieux enseignée aux enfants du Québec.

Devant quelque 1600 militants réunis à Montréal pour le Congrès du Parti libéral du Québec, le premier ministre a livré, samedi, un vibrant plaidoyer pour que les Québécois se réapproprient l’histoire de leur pays, le Canada. « Nous ne renoncerons pas à notre histoire ou notre avenir, à un pays né de la collaboration et du désir d’unité. Une histoire qui a des moments si beaux qu’il faudrait mieux les enseigner à nos enfants. »

Article d'Antoine Robitaille dans Le Devoir, le 27 février 2015.

C’était devenu intenable. Yves Bolduc ne pouvait plus demeurer ministre de l’Éducation. Homme au tempérament volontaire, bon enfant, voire candide, il avait multiplié les bourdes depuis son arrivée en poste. À travers ces faux pas, un fil rouge : diminution des exigences, de l’importance de la culture, notamment québécoise ; refus d’admettre certains problèmes de fond du système. Toutes choses avec lesquelles son successeur devrait rompre.