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La SPHQ favorise une approche chronologique sur deux ans avec une césure à la fin de la 3e secondaire.

Au départ, il convient de faire un bref retour sur l’origine du débat entourant l’enseignement de l’histoire nationale au Québec. En avril 2006, dans la foulée du renouveau pédagogique orienté sur le développement de compétences et touchant plusieurs disciplines, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) proposait un programme d’histoire nationale du Québec réparti sur deux ans nommé Histoire et éducation à la citoyenneté au deuxième cycle du secondaire. La première mouture du programme a fait rapidement réagir plusieurs historiens et enseignants par son approche pour le moins tendancieuse de certains aspects de l’histoire du Québec. Ainsi, à titre d’exemple, la Conquête britannique était abordée comme un simple changement de régime politique permettant la mise en place du parlementarisme britannique. Face à une réprobation presque générale, le MELS revoyait cette réalité sociale pour mieux tenir compte de l’historiographie.

Incendie de l'Hôtel du Parlement du Canada-Uni, Montréal, 1849
L'incendie du Parlement à Montréal, vers 1849. Huile sur bois, M11588, © Musée McCord.

Composée de nombreuses associations œuvrant dans divers domaines, la Coalition pour l’histoire n’est pas un « clan », mais un regroupement sans affiliation politique d’hommes et de femmes soucieux du bien commun, qui croient à l’importance pour les jeunes Québécois d’avoir accès à un enseignement de l’histoire de qualité, particulièrement de l’histoire du Québec.

SAINTE-THÉRÈSE, QC, le 22 févr. 2013 /CNW Telbec/ - L'Association des professeures et des professeurs d'histoire des collèges du Québec (APHCQ), membre de la Coalition pour l'histoire, tient à saluer le geste du ministère de l'Enseignement supérieur qui a entrepris de réunir tous les intervenants  du milieu lors du Sommet sur l'enseignement supérieur qui se tiendra les 25 et 26 février prochains. Toutefois, bien qu'elle reconnaisse que le financement des universités et les droits de scolarité soient des enjeux cruciaux, l'APHCQ regrette que cela retarde l'examen de questions tout aussi importantes qui concernent la mission des collèges et des universités.

Gilles LaporteLe Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) a tenu le 9 février dernier sa 67e Assemblée générale annuelle. Cette assemblée était la dernière à titre de présidente de Madame Chantale Trottier, qui a décidé de passer le flambeau après avoir occupé ce poste pendant 10 ans. Après avoir rendu hommage à Madame Trottier pour avoir assumé avec brio cette fonction, les présidents et présidentes des Sociétés nationales et Saint-Jean-Baptiste de partout au Québec ont élu par acclamation à la présidence, Monsieur Gilles Laporte, membre fondateur de la Coalition pour l'histoire.

La Coalition pour l’histoire appuie la ministre de l’Éducation, madame Marie Malavoy, dans sa volonté de revaloriser l’enseignement de l’histoire du Québec dans notre réseau scolaire et lui offre sa collaboration.

« Il est heureux que le gouvernement québécois passe enfin à l’action », déclare le porte-parole de la Coalition, l’historien Robert Comeau, qui rappelle que trois études récentes réalisées par la Coalition démontrent que l’enseignement de l’histoire, particulièrement de l’histoire du Québec, du Canada et du fait français en Amérique, souffre de graves lacunes.

Par Robert Comeau et Pierre Graveline,
au nom de la COALITION POUR L’HISTOIRE

Depuis 2009, la Coalition pour l’histoire* fait la promotion de l’enseignement de l’histoire dans notre réseau scolaire et fait campagne pour sensibiliser à cette question que nous jugeons essentielle tant nos concitoyennes et concitoyens que l’Assemblée nationale du Québec, tous partis politiques confondus car la nécessité d’un enseignement de l’histoire de qualité doit, croyons-nous, transcender toute partisannerie.

L’enseignement de l’histoire en général, de l’histoire culturelle, économique et sociale bien sûr, mais aussi et tout autant de l’histoire politique, est une condition incontournable de la vitalité démocratique d’une nation. Sans connaissance adéquate de notre histoire nationale, de notre héritage collectif, comment les jeunes générations de Québécoises et de Québécois peuvent-elles exercer, en toute connaissance de cause, leurs droits et devoirs de citoyens ? Comment les enfants des nouveaux arrivants peuvent-ils s’intégrer, pleinement, à leur société d’accueil ?