La SPHQ favorise une approche chronologique sur deux ans avec une césure à la fin de la 3e secondaire.
Au départ, il convient de faire un bref retour sur l’origine du débat entourant l’enseignement de l’histoire nationale au Québec. En avril 2006, dans la foulée du renouveau pédagogique orienté sur le développement de compétences et touchant plusieurs disciplines, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) proposait un programme d’histoire nationale du Québec réparti sur deux ans nommé Histoire et éducation à la citoyenneté au deuxième cycle du secondaire. La première mouture du programme a fait rapidement réagir plusieurs historiens et enseignants par son approche pour le moins tendancieuse de certains aspects de l’histoire du Québec. Ainsi, à titre d’exemple, la Conquête britannique était abordée comme un simple changement de régime politique permettant la mise en place du parlementarisme britannique. Face à une réprobation presque générale, le MELS revoyait cette réalité sociale pour mieux tenir compte de l’historiographie.

Le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) a tenu le 9 février dernier sa 67e Assemblée générale annuelle. Cette assemblée était la dernière à titre de présidente de Madame Chantale Trottier, qui a décidé de passer le flambeau après avoir occupé ce poste pendant 10 ans. Après avoir rendu hommage à Madame Trottier pour avoir assumé avec brio cette fonction, les présidents et présidentes des Sociétés nationales et Saint-Jean-Baptiste de partout au Québec ont élu par acclamation à la présidence, Monsieur Gilles Laporte, membre fondateur de la Coalition pour l'histoire.