Revue de presse

La porte-parole du Parti québécois en matière d’éducation (primaire et secondaire) Monique Richard et le député de Blainville, Daniel Ratthé, ont réagi à la publication de notre article sur les vidéos des cégépiens de Lionel-Groulx traitant des ratés de la réforme des cours d’histoire du Québec.

«C’est un débat récurrent qui revient à tous les deux ou trois mois, soulevé par des professeurs, des intellectuels. Mais là c’est assez éloquent d’entendre des jeunes en témoigner!», affirme la députée Monique Richard.

La députée précise qu’elle-même et sa collègue Marie Malavoy ont fait plusieurs interventions à l’Assemblée nationale en rapport avec l’enseignement de l’histoire, des interventions reçues comme de la «partisanerie» par le gouvernement, explique-t-elle.

«Il faut que les jeunes connaissent leur histoire, autant l’histoire du Québec que celle de leur localité», ajoute Monique Richard.

L'enseignement de l'histoire nationale et politique du Québec ne serait plus bientôt qu'un lointain souvenir.

Article d'Ariane Lacoursière paru dans La Presse le 3 février 2011

Depuis l'avènement de la réforme de l'éducation, à la fin des années 90, les élèves québécois suivent 50 heures de moins de cours de géographie au secondaire. Dans les cégeps, cette matière est de moins en moins populaire. Certains géographes déplorent cette situation et estiment qu'elle menace l'identité québécoise.

Article d'Historia.fr

Article d'Historia.fr

« Et toi, tu fais quoi ? – Une thèse sur les chevaliers paysans du lac de Paladru en l’an mil. – Ah ! Et il y a des gens que ça intéresse ? » Dans cet échange, extrait du film d’Alain Resnais, On connaît la chanson, Agnès Jaoui, étudiante en histoire, est face à un Jean-Pierre Bacri moqueur. Parce que, l’Histoire, ça ne sert à rien : litanie de dates, fatras de connaissances dont on encombre les esprits. Pourtant, tout le monde a en tête le professeur d’histoire qui vous faisait revivre la montée à la guillotine de Louis XVI : vous y étiez, vous entendiez les roulements de tambour pendant que le citoyen Capet cherchait à se faire entendre…

[...] C’est indubitable et cela signifie qu’il faut se pencher sur le contenu de “culture québécoise” au sein des écoles secondaires anglophones.

Charles-Philippe Courtois appartient à la nouvelle génération des historiens québécois qui renouvellent la compréhension de notre passé avec les yeux de chercheurs du 21e siècle. Professeur d’histoire au CMR de Saint-Jean, il enseigne le cours d’Histoire du Canada ainsi que ceux d’Initiation à l’histoire de la civilisation occidentale et d’Histoire des
civilisations.
Cette année, il signe un texte sur Lionel Groulx dans le tome 1 du livre Histoire intellectuel le de l’indépendantisme québécois publié sous la direc tion de Robert Comeau, Denis Monière et la sienne. Le sujet qu’il traite s’inscrit dans le cadre de son étude sur les années 1930 et les intellectuels.