Article de Hubert Larocque paru dans Le Devoir le 2 décembre 2010
Il serait assez vain d'entrer dans les querelles d'école, histoire à la Michelet, nouvelle histoire, etc. De même que le roman introduit un ordre, une cohérence dans le désordre de la vie, l'histoire organise la vie d'un peuple et donne aux faits origine, sens et direction. Que l'histoire ne soit plus enseignée au Québec est en soi une tragédie, car cette ignorance compromet l'éclosion d'une élite capable de comprendre la nature du Québec, sa marche dans le temps et les enjeux de la politique.